Nous vivons dans un monde où la plupart des êtres humains se considèrent comme appartenant à un groupe de population particulier et à un territoire particulier, où la terre et les ressources naturelles sont détenues par l'État, ou encore par des individus ou des sociétés, et où des lois et des politiques sont adoptées pour protéger ce type de possession. C'est un paradigme matérialiste, compétitif, non coopératif et centré sur une volonté de puissance qui considère que la production des industries a plus de valeur que celle qui alimente les industries ; à savoir la nature. Le résultat, on ne le sait que trop bien : c’est un monde dans lequel la possession de biens matériels est devenue la mesure de la valeur individuelle ; un monde où les ressources naturelles sont accaparées par certains acteurs et sont marchandées. Un monde de pollution croissante, de catastrophes naturelles, de gaspillage, au développement non durable, conduisant à la perte de sa biodiversité, à toujours plus d’inégalités, d’exploitation, de pauvreté, de conflit, de migration, de guerre, et affecté par encore bien d’autres maux, liés aux précédents.
La Fondation Cœur Vert/ Green Heart Foundation propose un paradigme différent : celui dans lequel nous reconnaissons que la planète terre est notre maison commune et qu'elle est la base de toute vie. Un tel paradigme nécessite un changement de conscience qui soit différent du statu quo. Il nécessite le fait de reconnaitre que :
- Nous sommes tous des citoyens de la terre, remplaçant le concept de géopolitique ;
- Les ressources de la terre sont notre richesse commune et que nous devons respecter et gérer pour le bien de tous les peuples actuels et pour les générations futures ;
- Nous devons rechercher la coopération dans une intégration transnationale et supranationale ;
- Le rayonnement de notre existence, et non l’accumulation des possessions, est la mesure de la valeur humaine ;
- Lorsque la terre est productive, cela apporte de la nourriture, du travail et de la dignité aux populations, et un véritable développement est possible ; non pas seulement pour le petit nombre détenant des titres de propriété, mais pour toute l’humanité. /Plus ...