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Reboisement

«Prendre soin de la Terre est notre plus ancienne responsabilité. C’est aussi la plus digne, et après tout, la plus agréable.
Car, chérir ce qu’il en reste et en favoriser le renouvellement est notre seul espoir.»

Wendell Berry


Sénégal Bien que la Fondation Cœur Vert / Green Heart Foundation ait été officiellement établie en 2017,
, plusieurs de ses membres se sont activement engagés,
dès 2006, dans le projet de la Grande Muraille Verte d'Afrique, au Sénégal.


Préparation de la pépinière et du transport

Activité de plantation - Vue aérienne

L’Agence panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV) est une organisation interétatique africaine qui conduit des programmes de reboisement et de revitalisation de la faune, en vue d’arrêter la désertification du Sahel et améliorer les conditions de vie des populations locales. Le projet a été lancé par la Communauté des États sahélo-sahariens et adopté par l'Union Africaine (UA) en 2005. Le projet couvre 11 pays : le Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigéria, le Tchad, le Soudan, l’Éthiopie, l’Érythrée et Djibouti. Le projet de la Grand Muraille Verte est géré par les organes centraux de l'Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte.

Ce programme ambitieux est en train de réaliser la plantation d’une couverture forestière d'arbres indigènes d'une largeur de 15 km et d’environ 8 000 km de long, d'un océan à l'autre, à l'extrémité sud du désert du Sahara. L'objectif de ce projet est de former une barrière de zones boisées et agricoles entre le désert, en progression, et la zone semi-aride appelée Sahel.

La Fondation Cœur Vert / Green Heart Foundation est l'une des nombreuses organisations régionales et internationales qui s’impliquent dans la réalisation de la Grande Muraille verte d'Afrique. En outre, en plus de planter des arbres, la Fondation Cœur Vert / Green Heart Foundation soutient des activités agricoles et de jardinage, développe des infrastructures, et fournit un soutien technique et une formation pour aider à améliorer les conditions de vie des populations rurales vivant sur la trajectoire de la Grande Muraille Verte.

Le chemin de la Grande Muraille Verte

 

Notre modèle d’implication dans le projet de la Grande Muraille Verte d'Afrique cadre parfaitement avec l'approche ouverte et participative qui caractérise la gouvernance de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte. En particulier, nous travaillons à renforcer une solide coopération entre les communautés villageoises, la société civile, l'administration publique et les jeunes qui font du bénévolat pour le grand cœur vert de l’Afrique.. Nos jeunes bénévoles sont très motivés. Ils viennent principalement d'Afrique, mais aussi d'Europe et d'autres continents.

Notre objectif n'est pas seulement de planter des arbres pour lutter contre la désertification. Il s’agit aussi de promouvoir une meilleure utilisation des terres à travers des approches durables et symbiotiques de la nature, tout en éduquant tous les participants à servir le bien commun. Lorsque la fertilité de la terre est restaurée, il est possible d’y produire de la nourriture pour les populations locales et leurs animaux domestiques. Cela génère du travail pour les populations et ces populations qui, jusque-là ont mené une vie semi-nomade peuvent concevoir des installations permanentes pour se sédentariser. Il ne s’agit pas seulement de favoriser la croissance des racines des arbres à un endroit, mais d’entraîner par les effets induits, des avantages économiques et sociaux au profit des communautés locales. En effet, comme on peut le constater dans les exemples ci-dessous, les activités culturelles augmentent, l'art s'épanouit, les activités commerciales se développent et, parce que les communautés ne sont plus obligées de partir à la recherche de pâturages plus verts, les enfants peuvent rester à l'école et bénéficier d’une éducation.

Développement d'un marché local au 'Mbar Toubab au Sénégal

Les efforts généreux et désintéressés des nombreux bénévoles ont été très productifs, même s'ils ont été limités dans le temps. Sur une période de 12 ans, nos bénévoles ont planté plus de 5 800 ha de terrain pendant une période moyenne de 5 jours. Chaque campagne de reboisement a apporté des avantages immédiats et tangibles pour la population locale. Chaque lot, après avoir été clôturé pour permettre la bonne croissance des plantes, devient un réservoir d'herbe que la population locale, composée principalement d'éleveurs, peut récolter pour nourrir ses troupeaux.

Ramassage du fourrage en saison sèche
Vue aérienne de la parcelle reboisée
Croissance des plants

Les bergers respectent les nouvelles limites créées par les zones clôturées qui empêchent le bétail de pâturer et de piétiner la terre. Cela donne à la nature une chance de se restaurer. De nombreuses plantes, y compris des herbes, reviennent naturellement, leurs racines retiennent l'humidité et protègent la couche arable pour ne pas être emportée. Les éleveurs ont maintenant de l'herbe pour leur bétail même pendant la saison sèche, ce qui signifie qu'ils n'ont pas à déplacer leurs familles à la recherche de pâturages pour leur bétail. À mesure que la terre guérit, la vie microbienne émerge et la terre redevient vivante, permettant à d'autres organismes de s’y développer. La biodiversité se régénère et le bénéfice dépasse de loin le seul domaine de notre implication. Nous aidons littéralement à créer un piège à carbone qui contribuera à atténuer l'impact du changement climatique dans d'autres parties du monde.

Résultats de nos efforts de reboisement en Afrique entre 2006 et 2017

Films sur la Grande Muraille Verte d'Afrique

D'autres exemples de projets de reboisement menés par la Fondation Cœur Vert / Green Heart Foundation – en utilisant les bonnes pratiques apprises en Afrique :

Portugal

Portugal, Parque de Peneda Geres, travaille sur les montagnes où la forêt a été détruite par des incendies

Les forêts du Portugal ont été fortement endommagées par les incendies qui se sont produits au cours des 15 dernières années. Certains des jeunes qui ont participé à des projets de reboisement en Afrique, se sont également impliqués dans des projets de reboisement au Portugal, contribuant ainsi à restaurer le paysage et à redonner espoir aux gens.

De jeunes bénévoles apporte leur aide à l'administration forestière du Portugal depuis 2015. Ils ont planté des arbres dans le Parc National de Peneda-Gerês, dévasté par les flammes. Ils ont également contribué à la reconstruction des forêts de chênes et de berk, ainsi qu'au nettoyage des forêts en supprimant des espèces envahissantes qui ont pris la place des plantes originelles après les incendies.

Pologne

Travail en Pologne dans les districts forestiers de Rzepin : la Pologne a une longue tradition de coopération dans le reboisement avec la société civil : les jeunes peuvent apprendre differentes methodes et techniques de réboisement

La Pologne a une longue tradition de plantation d'arbres. Ces activités se déroulent le plus souvent sur des parcelles vides, permettant aux espèces de pousser d’elles-mêmes. Entre la seconde moitié des années 1960 et la première moitié des années 1980, la Pologne a planté en moyenne 50 000 ha de forêts chaque année, principalement avec l'aide de jeunes et d'étudiants bénévoles.

En août 2017, la Pologne a perdu environ 8,2 millions de mètres cubes de bois d'œuvre à cause des tempêtes. On estime à plusieurs années le temps qu’il faudra pour déblayer les débris et commencer à replanter des arbres dans une zone de plus de 80 000 ha où la forêt a été détruite. Il faudrait des décennies pour récupérer les habitats naturels perdus par les oiseaux et autres animaux sauvages.

Le Ministère de l'Environnement de la Pologne a pris contact avec la La Fondation Cœur Vert pour lui demander de l'aide. Motivés, nos jeunes bénévoles ont immédiatement commencé à travailler pour contribuer à la restauration de la forêt.


De retour de la reforestation sur les montagnes


Activité de reboisement


Dégagement des plantes envahissant la forêt

En Pologne, la jeunesse a été impliquée dans des activités de reboisement, ainsi que dans des entrainements destinés à maîtriser différentes techniques pour améliorer leur action.


Dans les forets d’Etat en Pologne, une des parcelles à reboiser par la jeunesse